mercredi 5 janvier 2011

Je souffre d'aliénation mentale ! Et vous aussi sûrement XD

Helloooo,
On souffre tous quelque part d'une forme ou d'une autre d'aliénation mentale ...
Il n'y a que les fous qui se croient sain d'esprit ;)

Sauf que là faut quand même voir les choses en face : je souffre vraiment d'aliénation mentale ^^
Non pas que j'ai consulté un bouquin de médecine récemment, rassurez-vous ... d'ailleurs, à ce propos, avoir comme livre de chevet un bouquin de médecine c'est courir le risque d'être persuadé de souffrir de la peste ou du choléra dès la fin de la 1ère page !

Mais qu'est-ce que l'aliénation mentale en fait ?
On est considéré comme un aliéné dès lors qu'on souffre de problèmes psychiques sérieux qui rendent problématique la vie en société.

Le mot *problématique* me laisse perplexe, qu'entend-on par *problématique* ? Parce que *problématique* ne signifie pas que les situations du quotidien en deviennent insurmontable ou invivable.
Enfin bref, on va dire que *problématique* est à prendre au sens large sinon mon article est fichu XD


Qu'entend-on par problèmes psychiques ?
Les problèmes psychiques sont tous bien rangés dans de jolies boiboites qu'il ne faut pas bousculer.
Pour vous situer, on trouve 2 grandes boites :
  • Problèmes psychiques sans perte de contact avec la réalité : les névroses
    Où se rangent les phobies en tout genre (ex : l'agoraphobie), les états anxieux, et autres joyeusetés du même genre.
  • Problèmes psychiques avec perte de contact avec la réalité : les psychoses
    Où se rangent les différentes maladies entraînant une perte de contact avec la réalité. (ex : la schizophrénie).
À l'intérieur desquelles on trouve des boîtes plus petites :
  • Les troubles de l'humeur
  • L'anxiété
  • Le délire
  • ...
En s'arrêtant à cette simple classification, une première conclusion s'impose d'elle-même : nous sommes tous de grands malades ! (ou nous sommes tous fous, comme vous voulez)


Et ma folie dans tout ça ? Hein ?  Parce que c'est mon blog et que je me sens d'humeur narcissique.
Tout d'abord, j'en reviens à mon introduction : je souffre d'aliénation mentale (et vous aussi tant qu'à faire).

Mes amis proches connaissent les tenants et aboutissants de la petite *manie* qui me pourrit mon quotidien (rassurez-vous, ça va bien, merci).

Mais rares sont ceux qui sont au courant d'un problème que je me traîne depuis des années : je rougis trèèès facilement. En fait, "à tout bout de champ" serait plus exact XD
Rougir pour tout et n'importe quoi ne m'a jamais dérangée, je rougis et puis c'est tout ^^
Néanmoins il m'arrive d'être agacée ... par le regard des autres et le fait qu'ils interprètent mal la cause de mon rougissement.  Ca m'énerve comme dirait l'autre ...

MAIS, est là Si-fait Grand Merci Saï, bien que souffrant d'éreutophobie, je suis biiien loin d'être aussi arrangée que certains de mes compagnons d'infortune (oui-oui, on parle aussi d'éreutophobie dans mon cas).
Parce que voyez-vous, le fait de rougir pour un rien peut devenir un handicap au quotidien lorsque les situations les plus banales sont une source de "rougissement".  À tel point que certains éreutos développent une réelle phobie à l'idée de rougir.  Vivre en société devient alors un réel handicap.

Comment soigne-t-on l'éreutophobie ?  On ne la soigne pas, on la surmonte.  Faire du théâtre est conseillé afin d'affronter un public et surmonter sa peur de s'exprimer devant un auditoire.
Je ne crois pas que dans mon cas on puisse faire quelque chose à ce niveau et d'ailleurs ... je m'en fiche de rougir ;)


Hélas, si je n'étais qu'éreutophobe ... mais je suis également hyperémotive.  Ça, c'est plus gênant au quotidien : se mettre à pleurer devant un lever de soleil, c'est assez particulier à gérer.
Mais on le sait autour de moi que j'ai le coeur au bord des lèvres ;)


Maintenant que vous connaissez l'étendue de ma folie, je peux connaître l'étendue de la vôtre ?
Stay Tuned ...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah bah tu vois, je savais pas que c'était une phobie potentielle ;)

Comme ils disent sur le wiki, c'est l'hyper-conscience de la relation sociale qui joue un rôle fort dans la phobie...

Tout le monde ne fait pas forcément attention... Et les empathes auront tendance à le remarquer mais à mieux ressentir la raison...

Quant à moi, pour répondre à ta question... ^^

j'ai aussi une tendance maniaco-dépressive et pas mal de phobies ;) Mais tu l'essentiel, tu le sais déjà !

{_Ange_} a dit…

Je l'avais appris dans un reportage sur ce fameux "syndrôme du homard" (qui ne porte pas du tout ce nom là dans les faits).
La fille qui témoignait était tellement atteinte que rien que de répéter son mémoire devant ses amis était une torture !

Mais du coup, on croit que les éreutophobes sont uniquement ceux ayant peur de s'exprimer en public (et rougissant) alors que ça touche toute personne rougissant à tout bout de champ.


Maintenant par rapport à la phobie qui se développe, je crois également que la réaction de l'autre joue beaucoup ;)

Mon entourage a toujours trouvé mon rougissemnt intempestif très marrant, du coup je ne m'en formalise pas.

Mais, paradoxe : la réaction dubitative de mes collègues m'a poussée à chercher l'origine du problème tellement ça m'a agacée qu'on ne me croit pas ... comme quoi, on assûme jusqu'à un certain point.